L’UMP (*) sera-t-elle condamnée à s’appeler "La Maison Bleue" ? Le choix du nom du futur parti chiraquien doit être entériné lors du congrès du 17 novembre 2002. Mais il devra tenir compte des disponibilités, notamment sur le réseau des réseaux. Pas encore née, la future formation est déjà menacée de ne pas trouver de domiciliation électronique.
Le nom de domaine "maisonbleue" est pris sur tous les suffixes génériques (.org, .com, .net, .biz…), notamment par une résidence de luxe marocaine. Seul territoire vierge de propriétaire en ligne : "lamaisonbleue", que s'est empressée de réserver Happy Day - agence de communication à l'origine du patronyme post-gaullien – sous les suffixes TLD .org et .net. Seuls le populaire .com et le très local .fr lui ont échappé : des sociétés immobilières éponymes ont été plus rapides.
Certes, le mouvement de la droite refondée peut toujours conserver l’acronyme UMP, auquel cas les responsables du parti pourront alors appeler les Urgences médicales de Paris (ump.fr) en cas de malaise. Et pour les congrès, demander à l’Union musicale de Pfastatt (ump.asso.fr) de mettre de l’ambiance.
Sachant que tous les suffixes génériques sont également pris. Notamment l’UMP.com, retenu par l’Universal Medical Press, société tout naturellement basée à San Francisco, peut-être dans une maison bleue…
(*) Union pour la majorité présidentielle.
Source : ce texte provient dans son intégralité de weblmi.com.
Pour en savoir plus :
Cet article vous fait réagir ? Postez votre message dans