Excellente nouvelle pour Global Name Registry (GNR). Le registre du .NAME. a enfin l’autorisation de commercialiser son extension directement au deuxième niveau. En clair, il sera dorénavant possible d’enregistrer un nom de domaine de type ‘monnom.name’. Le début de ces enregistrements est prévu pour novembre.
Depuis son lancement en 2002, le .NAME n’a jamais vraiment trouvé son public. L’extension conçue pour les particuliers ne s’est pas vendue en raison d’une offre difficile à comprendre.
Le modèle retenu était en effet celui d’une extension de troisième niveau. Par exemple, Jean Dupont ne pouvait réserver son .NAME que sous la forme de ‘jean.dupont.name’ ou ‘dupont.jean.name’.
Il avait le choix de l’ordre (‘jean’ en premier ou ‘dupont’ en premier) mais ne pouvait briguer le nom ‘dupont.name’, ‘jean.name’ ou même ‘jeandupont.name’.
A LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU PUBLIC
Pour faire disparaître cette complexité artificielle, GNR avait besoin de l’accord de l’Icann, l’organisme qui gère le nommage sur Internet.
C’est aujourd’hui le cas et GNR peut donc partir à la recherche d’un nouveau public. Pour les clients particuliers qui étaient les premiers visés par le .NAME, il sera bien entendu beaucoup plus naturel de réserver un nom comme ‘jeandupont.name’.
Mais cette simplification est également importante pour les partenaires commerciaux de GNR que sont les bureaux d’enregistrement. « Ces derniers ont eu du mal à adapter leurs systèmes à la vente de noms en troisième niveau, » rappelle fort justement GNR dans un communiqué de presse.
« L’ouverture du .NAME au deuxième niveau permet à l’extension de devenir structurellement et techniquement identique aux .COM, .NET et autres .INFO. » Car c’était bien là l’une des principales barrières au développement du .NAME : les bureaux d’enregistrement étant obligés de revoir leurs systèmes pour vendre cette extension, très peu d’entre eux avaient finalement décidé de la vendre.
LE .NAME FONCTIONNERA COMME UN .COM
Le .NAME fonctionnera donc à présent comme un .COM mais les enregistrements déjà effectués au troisième niveau continueront bien sûr d’être pris en compte. A noter également que, contrairement aux enregistrements de troisième niveau qui sont accompagnés d’une offre email proposée directement par GNR, les enregistrements de deuxième niveau seront commercialisés sans produits annexes de ce type. Là encore donc, comme avec le .COM, ce sera au bureau d’enregistrement ou à l’hébergeur du client de proposer des services email.
Le lancement des enregistrements de deuxième niveau se fera sans procédure de pré-enregistrement (dite ‘landrush’) mais plutôt directement selon le principe du premier arrivé, premier servi. Au début, les réservations seront obligatoirement sur une période minimum de deux ans.
Source : ce texte provient dans son intégralité du site d'information des noms de domaine domaines.info.
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