C'est en tout cas ce que laisse espérer la Commission européenne qui vient de désigner – comme attendu - Eurid (European Registry for Internet Domains), consortium belgo-italo-suédois, pour exploiter le suffixe censé "permettre d'identifier les sites Web et les adresses électroniques propres à l'Europe à l'image de .org ou .com".
Basé à Bruxelles, Eurid regroupe les gestionnaires des suffixes nationaux .be, .it et .se. S'il "s'engage à consulter les acteurs de la communauté Internet en Europe et à entretenir des contacts avec les organismes régionaux et internationaux" le registrar devra tout de même respecter les règles imposées par l'Union.
Avant d'autoriser la mise en exploitation du .eu, la Commission doit encore organiser une consultation des Etats membres afin d'établir les "règles de politique d'intérêt général concernant notamment les enregistrements spéculatifs et abusifs de noms de domaine, les droits de propriété intellectuelle et autres droits, les problèmes de langue et de concepts géographiques et le règlement extrajudiciaire des différends".
Erkki Liikanen, commissaire en charge des entreprises et de la société de l'information, prévoit que tout soit bouclé fin 2003. A cette date, Eurid pourra désigner les entreprises d'enregistrement à même de proposer le .eu aux clients finaux. Seront alors concernées "toute personne résidant dans la Communauté européenne, toute entreprise ayant son siège statutaire, son administration centrale ou son lieu d'établissement principal dans la Communauté et toute organisation établie dans la Communauté.
Source : ce texte provient dans son intégralité de weblmi.com.
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