La barre des 300.000 domaines en .FR bientôt dépassée !

On se souvient de l’engouement qu’avait suscité l’ouverture du .fr aux entreprises en mai 2004, avec une augmentation de 30% du nombre de domaines gérés par l’AFNIC sur un mois. Ainsi le registre français avait-il dressé un bilan positif de cet évènement majeur (qui rappelons-le marquait l’abandon du principe du droit au nom), et annoncé dans la foulée son objectif de doubler en un an son cheptel de noms de domaine, c’est à dire atteindre les 380 000 noms en mai 2005.



Cinq mois après l’ouverture et à l’approche du conseil d’administration de l’AFNIC qui devrait décider de la date exacte de la libéralisation totale – en d’autres termes, l’ouverture du .fr aux particuliers – Sedo dresse un bilan chiffré de l’événement.



La barre des 300 000 noms devrait être passée dans les prochains jours, ce qui, au vu des 190 000 domaines gérés par l’AFNIC à la veille de l’ouverture du 11 mai, semble pour l’instant à peu près correspondre aux prévisions. Actuellement, le rythme de croisière affiché par le .fr se situe autour des 10 000 nouveaux noms enregistrés tous les mois. On peut donc logiquement espérer au moins atteindre les 350 000 d’ici à la fin du mois d’avril de l’année prochaine et si le registre français ne rentrait pas dans ses prévisions, il ne devrait donc pas en être bien éloigné.



Peut-être est-on même en droit d’espérer un second coup de fouet avant mai 2005, dans le cas où la libéralisation totale ait lieu d’ici là. A ce sujet, rappelons que l’AFNIC n’a pas encore fixé de date pour ce qui sera sans doute l’événement majeur de l’histoire de la zone de nommage française. Il était question du premier trimestre 2005, mais le registre souhaitait quoi qu’il en soit être en mesure de dresser un bilan suffisamment objectif de la première phase d’ouverture pour envisager la seconde. Dans tous les cas, nous devrions être officiellement fixés au 19 novembre, date de la prochaine réunion du conseil d’administration de l’AFNIC.



L’occasion pour nous de rappeler aux entrepreneurs français, encore privilégiés, qu’ils peuvent déposer les noms de domaine en .fr de leur choix (et non plus seulement les déclinaisons de leurs enseignes ou de leurs marques, comme c’était le cas avant le 11 mai). C’est une formidable opportunité de se constituer un portefeuille de noms de domaine de qualité avant « l’ouverture des portes » et un prévisible grand rush des particuliers, qui aura pour conséquence inévitable un épuisement progressif du vivier de noms de domaine génériques, d’ores et déjà bien entamé. De plus, et si la période ne semble pas très propice aux vendeurs de .fr, c’est le moment d’acheter les noms que l’on n’a pu s’approprier sur le premier marché car les prix sont encore relativement bas ! Et lorsqu’on sait que les noms de domaines doivent être considérés comme partie intégrante du patrimoine d’une entreprise, il vaut la peine d’investir avant l’émergence réelle d’un second marché et l’explosion des prix qui l’accompagnera.