2ème Sunrise du .eu : un bilan intermédiaire

Alors que les tout premiers .eu sont actifs, la deuxième phase d’enregistrement du .eu, dite Sunrise 2, a démarré le 7 février dernier.

Le cercle des entités éligibles à l’obtention d’un nom de domaine en .eu s’est, depuis cette date, élargi aux titulaires de marques non enregistrées, de noms d’entreprises, d’enseignes commerciales. Il est également possible de déposer son propre nom de famille en « .eu ».

 

Si vous détenez les droits préférentiels à l’enregistrement d’un nom de domaine, enregistrez-le avant la libéralisation complète du .eu, le 7 avril prochain. N’oubliez pas que c’est le principe du « Premier arrivé, premier servi » qui est de rigueur, et que le nombre des intéressés est étendu à l’Europe entière ! Si vous n’avez pas encore de projet concret attribué à ce nom de domaine, vous avez tout intérêt à le parquer sur Sedo.

 

Si vous souhaitez obtenir un nom de domaine générique ne correspondant à aucun droit préférentiel particulier, il est fort conseillé de pré-enregistrer le nom de domaine auprès de votre registrar habituel. Ce dernier déposera votre nom de domaine dès l’ouverture au public du .eu le 7 avril, ce qui augmentera vos chances d’obtenir le nom de domaine.

 

Il est encore un peu tôt pour se prononcer sur la valeur du « .eu ». Cette dernière dépendra en premier lieu de son accueil au sein des grandes entreprises. Si celles-ci choisissent de communiquer sur leurs sites en .eu, les entreprises de taille moins importantes suivront, et ainsi de suite jusqu’au particuliers éditeurs de sites personnels. L’extension deviendra ainsi populaire auprès des internautes.

 

Dans ce cas de figure, le plus probable, les noms de domaine en .eu prendront rapidement de la valeur et se révèleront être d’intéressants investissements. Malgré certains discours, il nous paraît toutefois peu probable que le .eu devienne, dans l’immédiat, un concurrent sérieux du .com – en raison de l’antériorité de ce dernier et parce que les règles d’attribution du .eu limitent son utilisation à l’Union Européenne, alors que le .com est international.

 

Cependant, il est très probable que le .eu devienne comparable à une extension nationale de très grande qualité, particulièrement valorisée pour les termes compréhensibles dans plusieurs pays d’Europe (par exemple les mots anglais ou les expressions partagées par plusieurs langues européennes).